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Instant *thé*
23 novembre 2006

C'est ton destin !!

ave_d_yeux_d_enfantsVendredi soir, un copain me ramène chez moi. 2h de trajet. Le temps de déconner et de parler de sujets profonds. Nos soucis, nos avenirs, nos interrogations, nos doutes, nos décisions… notre libre-arbitre ou notre destin ? En voilà une question. Deux solutions. Soit il est d’une naïveté à croire les nuages sont remplis de bisounours (word, ce grand con, ne connaît pas le mot Bisounours et me propose un mot : bistouquette. Ben bravo) qui-se-font-des-bisous-et-qui-sont-tous-gentils-tous-mignons-et-ne-font-même
-pas-caca-tellement-ils-sont-propres-et-purs-et-parfaits. Soit je suis super (trop) critique à ne croire-que-ce-que-je-vois-de-mes-yeux-vu-et-que-si-j’ai-pas-vu-je-crois-pas. Lui, très observateur. Tellement observateur qu’il me fait observer qu’il est quelqu’un de particulièrement observateur. Donc lui, étant observateur (tout le monde suit là ?), reconnaît des signes, les accumule, les croisent entre eux… et en donne une signification. Ces signes peuvent être des rencontres, des paroles, des petits événements de la vie quotidienne… qui ont quelque chose d’incongru. Il est très réceptif à tout cela et y crois dur comme fer. Moi j’attribue ce genre de choses au hasard, je les appelle coïncidences. Elles me font sourire et me font dire que la vie est pleine de surprises. Je les prends quand elles sont là et ne cherche pas leurs implications, leurs points communs, leur signification… Elles sont agréables sur le moment. Point. Alors toutes ces phrases bateau m’apparaissent parfaitement inutiles. Elles sont vides de sens. Trop employées et inintéressantes au possible. Quelques exemples. ‘c’est le destin’. ‘c’est la vie’. ‘ ‘c’est un signe’. c’est écrit’. ‘la cabane au fond du jardin’… ah non pas celle , pardon Francis… Donc il y en a à foison et pas une pour rattraper l’autre. Oui, bon c’est bon !! C’est vrai, il m’arrive de les employer. En cas de force majeure. Dans les cas où-tu-sais-pu-quoi-faire-parce-que-tu-es-dans-la-merde-jusqu’au-coup-et-où-
il-te-reste-que-tes-noeils-pour-pleurer-ta-race-chier-enculé-putain-con. Quoi, ça ne vous arrive jamais, à vous ? Quand il faut consoler quelqu’un, le réconforter alors qu’il vient de subir, lamentablement, avec pitié, une rupture, une défait irréversible. Là, tu sors un petit « Mais non t’en fais pas, tu le rencontrera le bon, ‘la roue tourne’ » et hop, tu as l’impression d’avoir fait ton boulot de bon pote à la con qui ferait mieux de fermer sa gueule et d’écouter l’autre parler et pleurer et faire le taf d’un gros nounours qui fait de gros câlins pour sécher ces pitites larmichettes qui coulent sur ce piti visage tout tristounet (comment c’est chiant à lire ces phrases dégoulinantes de bonnes volontés pourrites. Oui, on dit pourrite. C’est transitif.) Ça doit rassurer de s’attacher à de vieilles maximes. Je suis d’accord, mieux vaut se taire que de dire des conneries pareilles. C’est certain, mais admettez que ça dépanne quand même pas mal.

ps :viendez-pas-me-dire-que-mes-phrases-sont-trop-chiantes-à-lire-parce-que-je-
décolle-pas-du-tout-les-mots-les-uns-des-autres-mais-qu'est-ce-que-vous-
voulez-'cest-la-vie'.

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